Rejoindre le collectif Frog permet l’adhésion à une police d’assurance solidaire unique en son genre. Elaborée avec nos partenaires de la mutualité, elle couvre spécifiquement les risques encourus dans les zones de guerre.
Le fonds de dotation permettra de proposer aux journalistes qui nous rejoignent la prise en charge :
- D’une partie des formations
- Des équipements de protection individuels
- Du matériel de communication sécurisé
- De l’assurance
En retour, les journalistes qui nous rejoignent s’engagent à :
- Participer à la vie du collectif, à l’animation de son site web et de ses réseaux sociaux,
- Assurer un partage sécurisé des informations sur la situation de terrain dans les conflits couverts à destination des autres membres de la communauté.
Les membres du collectif
Pierre-Yves Baillet
Journalisme et géopolitique
Né en 1994, Pierre-Yves Baillet est un journaliste spécialisé dans les questions de Défense et l’analyse des conflits asymétriques. Pendant son parcours universitaire à l’Institut Français de Géopolitique, il se forme à l’analyse des risques, aux mécanismes politiques liés à la résolution de conflit et les opérations de maintien de la paix. Il passe ses deux années de Master à étudier la gouvernance kurde dans le Nord-est syrien. Orientées par ces thématiques, ses recherches de terrain se portent principalement sur l’Europe ainsi que le Proche et Moyen-Orient.
Ludovic Blecher
L'innovation au service du journalisme
Ludovic Blecher, fondateur du cabinet de conseil IDation, est un expert international de la presse et des médias, spécialiste de la transformation numérique, de l’innovation et de la diversification. Il a travaillé près de 10 ans à Google en tant que responsable de l’innovation et de la stratégie de financement de l’écosystème de l’information. Il a notamment créé et dirigé le Fonds Google en France (FINP), le DNI Fund en Europe, puis les programmes de financement de l’innovation au niveau mondial de la Google News Initiative. Il est un ancien membre du Conseil national du numérique et de la Nieman Foundation for Journalism à Harvard. Journaliste de formation, il a été rédacteur en chef et directeur numérique à Libération et est membre exécutif du au conseil d’administration du groupe de presse libanais L’Orient-Le Jour.
Hervé Brusini
Monsieur Albert Londres
Né en 1953 à St Quentin, Président du prix Albert Londres. 1974, reporter documentaire. 1982, rédaction Antenne 2. Spécialiste des affaires politico-judiciaires et terrorisme. Création d’un service d’enquête. Édition du 20 heures, adjoint au rédacteur en chef. Directeur délégué à l’information de France 3 de 2004 à 2008. Co-lauréat avec Dominique Tierce en 1991 du prix Albert Londres L’Affaire Farewell, La Taupe. Cofondateur avec Élise Lucet de Pièces à conviction. Accompagne la création du site Francetvinfo. Co-auteur de Il était une fois le journal télévisé… France 2, juin 2019. Voir la vérité, Éditions PUF, Copie conforme, pourquoi les médias disent-ils tous la même chose ?, Éditions Le Seuil, La terrible histoire des moines de Mazzarino, Éditions Ramsay, Albert Londres et la photographie, Éditions Le Bec en L’Air.
Patrick Chauvel
L’aristocrate de la profession
Le vétéran des rapporteurs de guerre en images accepte le concept de neutralité jusqu’à un certain point. « Parce que si demain, on attaque mon pays, je ne resterai pas neutre ». Il n’y a pas une guerre qu’il n’ait pas couvert. Patrick Chauvel, 75 ans, aime à se définir comme un journaliste et photo-reporter. En réalité, il est devenu bien plus que ça. Dernier photographe encore vivant à avoir couvert le Vietnam, il est devenu une légende. Et ne songe pas une seconde à raccrocher. Présent en Ukraine à de nombreuses reprises depuis le début du conflit, le fils du grand-reporter du Figaro, Jean- François Chauvel et neveu du réalisateur Pierre Schoendoerffer, poursuit sa quête d’une humanité perturbée, « La guerre est un révélateur, il n’y a pas de masque ». Et vous pouvez compter sur l’homme aux santiags et multiples blessures pour être encore dans la parages aussi longtemps qu’il faudra : derrière son objectif, soucieux de démasquer et de transmettre.
Stéphan Ciejka
Des Armes au luxe
Stéphan Ciejka, né en 1954, est un photographe et journaliste français spécialiste de l’armement, du matériel militaire, de la survie et du luxe. Il a collaboré à de nombreux livres, journaux, magazines et télévisions en France et au Japon depuis le début des années 80. Il a été membre du jury du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre lors de sa création.
Abdulmonam Eassa
Résilience
Originaire de la Ghouta orientale, en Syrie, Abdulmonam Eassa a commencé sa carrière en 2013 en couvrant l’encerclement de sa région par le régime de Bachar El-Assad et son allié russe. A l’époque, il n’a aucune formation de photojournaliste et apprend son futur métier sur le terrain. Durant cinq années, il témoigne de la vie quotidienne des Syriens pendant le siège.
En 2018, Abdulmonam Eassa poursuit son travail entre autres lors des manifestations des gilets jaunes en France. En 2020 Il poursuit ses voyages au Soudan où il était basé pendant près de deux ans pour couvrir l’actualité soudanaise, en passant par le Soudan du Sud. En 2023 il a poursuivi son chemin à traiter des sujets entre l’Ukraine, la Turquie, le nord-ouest de la Syrie et le Tchad.
Le travail d’Abdulmonam Eassa a été récompensé par le Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en 2019 et le Prix du Jeune Reporter du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre en 2022.
Édouard Elias
L'esthétisme au service du réel
Edouard Elias témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde par la Photographie : guerres, exodes, répressions, pauvreté. Il couvre pour les médias nationaux et internationaux différents lieux de crises et de combats mais aussi des histoires sociales en France. Ses photographies sont présentes dans des musées et fondations, mais aussi à la galerie Polka. Il donne de régulières interventions scolaires pour sensibiliser les prochaines générations à l’actualité.
Wilson Fache
La Pugnacité
Wilson Fache est un reporter belge indépendant. Ancien correspondant en Irak (2015-2017) et dans les Territoires palestiniens occupés (2018-2019), il a également couvert le conflit syrien, le retour au pouvoir des talibans à Kaboul, l’invasion russe de l’Ukraine et la guerre Hamas-Israël du 7 octobre. Son travail est notamment apparu dans L’Écho, Libération, Le Figaro, la RTBF, The Telegraph, CNN, France Culture, Der Spiegel, Mediapart, Arte et le magazine culturel Mouvement. Wilson Fache est le lauréat du Prix Albert-Londres 2023 dans la catégorie presse écrite.
Didier François
L’expérience
Depuis 1985, ce reporter de guerre est témoin direct des événements qui font l’histoire de notre monde. Il commence sa carrière au Matin de Paris pour lequel il suit le conflit tchadien et effectue des reportages en Amérique centrale et en Afghanistan. En 1998, il rejoint l’Agence centrale de presse. Il couvre la guerre entre l’Iran et l’Irak puis le retrait soviétique d’Afghanistan. En juin 1989, il s’installe en Afrique du Sud, où il couvre pour Libération la chute de l’apartheid, mais également les conflits régionaux en Namibie, en Angola…
Deux ans plus tard, toujours pour Libération, il est envoyé spécial permanent en ex-Union soviétique. Il suit la tentative de putsch d’août 1991 et l’éclatement de l’Union soviétique. Il enchaîne avec les conflits dans les pays Baltes, la Géorgie et dans le Haut Karabakh… Il couvre, au jour le jour, l’effondrement de l’empire soviétique et l’éclatement des Balkans. En juillet 1992, il est en Bosnie et en Croatie. Correspondant à Moscou à partir d’octobre 1994, il couvre notamment les deux guerres de Tchétchénie puis est envoyé spécial permanent au Kosovo, en 1999. L’année suivante, il est à Gaza pour la seconde Intifada. En septembre 2001, puis janvier 2003, il est successivement envoyé spécial permanent en Afghanistan et en Irak. Nommé correspondant à Jérusalem à l’été 2005, il couvre la guerre au Liban avant d’être blessé par balle à Gaza, le 17 décembre 2006. À l’issue de sa convalescence, il rejoint la radio Europe 1 comme grand reporter. Il couvre le Printemps arabe et les conflits en Afghanistan, Libye, Sahel, Irak et Syrie.
Le 6 juin 2013, il est enlevé par l’organisation État islamique en Syrie avec Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres. Ils seront libérés le 19 avril 2014. Après sa libération, Didier François reprend ses activités de grand reporter pour Europe 1 et couvre les combats menés contre l’organisation État islamique en Irak et en Syrie. Il quitte la radio en septembre 2021, rejoint LCI comme consultant et fonde Frog of War.
Catherine Jentile de Canecaude
Au plus près de l’Histoire
Catherine Jentile est intégrée au service de politique étrangère de TF1 en 1985 et devient grand reporter. Elle couvre de nombreux événements à travers le monde dont les conflits Iran-Irak, israélo-palestinien, libanais, la guerre du Golfe, l’Afghanistan, mais également ceux du Rwanda, de la Somalie et de la Bosnie. Elle a séjourné régulièrement en Russie.
En 1992, elle reçoit le prix Pierre Mille et en 1998, le prix Albert-Londres pour le document Chronique d’une tempête annoncée, qui témoigne du quotidien des habitants de Gaza. Catherine Jentile est ensuite à partir de 2005 chef de bureau à Londres pour TF1 et LCI puis en 2016, ce sera Washington. Elle est désormais éditorialiste sur TF1 et LCI. Depuis 2001, elle est membre du jury Albert Londres. Elle publie chez Plon un roman intitulé Tête brûlée : Femme et reporter de guerre dans lequel elle raconte sa vie de reporter de guerre pour lequel elle obtient le grand prix de la SCAM François Billetdoux en 2002 et l’année suivante elle remporte le trophée des Femmes en Or dans la catégorie communication. En 2007, elle publie toujours chez Plon un roman destiné aux jeunes Mahaut, grand reporter, qui raconte l’ascension d’une jeune fille sourde et surdouée qui devient grand reporter. En 2015, Catherine Jentile est nommée Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur.
Karen Lajon
Du terrain rien que du terrain
Journaliste depuis quarante ans dont trente-huit à l’ex Journal du Dimanche. Grand reporter au service Étranger du JDD après avoir été au service Société. Au fil des ans, je suis devenue une adepte du hard news sur tous les points chauds de la planète. Guerres et catastrophes naturelles mais aussi belles histoires et portraits de femmes et d’hommes qui ont renversé leur propre destin ou celui de leur pays.
Anne Sophie Menaouine
De l’info et des chiffres
Née en 1992, Anne-Sophie Menaouine est dirigeante de sociétés spécialisées dans le domaine du conseil et de l’expertise comptable.
Connaissant à titre personnel le monde des reporters de guerre, elle est très attachée aux conditions de terrains de ces derniers et à la libre circulation de l’information. Elle a donc mis ses compétences indispensables au profit de l’association.
Lucas Menget
Journaliste pluridisciplinaire, écrivain
Lucas Menget est journaliste, auteur et réalisateur. Il a été grand reporter pour différents médias nationaux (RFI, France 2, France 24), spécialiste des zones de conflit. Lucas a ensuite dirigé le service reportage de Itélé, avant de devenir directeur adjoint de franceinfo à Radio France. Depuis un an, il est grand reporter indépendant, chroniqueur sur LCI et couvre pour différents médias l’Ukraine et Israël. Il est aussi commissaire d’exposition et animateur de certaines soirées du Prix Bayeux des Correspondants de guerre.
Aurélie Viel
L’œil de Bayeux
Aurélie Viel est responsable de la programmation du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre depuis 2006. Cet événement, lié aux médias français et étrangers, s’attache à offrir, le temps d’une semaine, une fenêtre ouverte sur l’actualité internationale via des expositions, des soirées thématiques, des projections, un salon du livre, un forum média et des rencontres avec les scolaires. Aurélie a travaillé pour différents événements et festivals auparavant.